La photothérapie
Le terme "photothérapie" désigne les techniques de photothérapie. Méconnues en Europe, elles sont couramment pratiquées dans les pays anglo-saxons et en Italie. On distingue les techniques de photothérapie, la photographie thérapeutique et d’action sociale et les processus de photographie à vocation humaine ou humanistes en entreprise. Experte dans le domaine, Émilie Danchin pratique les trois. Elle les réunit dans la méthodologie projective Analytique photographique® qu'elle a créée, qu'elle inscrit dans l'approche relationnelle et imaginaire de Sami-Ali et D.W. Winnicott. Émilie Danchin a également ajusté sa méthodologie au monde du travail, qu’elle a renommée à cet égard The Good Enough Communication®.
La photothérapie n'a rien à voir avec la luminothérapie. Elle désigne l'utilisation technique de photographies dans un but thérapeutique. La photothérapie n’existe pas en tant que telle. On devrait parler de techniques de photothérapie plutôt que de photothérapie, c’est-à-dire de techniques d’exploration de ce que les patients voient et ressentent au contact de photographies qu’ils choisissent. Les photographies ne sont pas intéressantes en psychothérapie pour leur valeur artistique, mais parce qu'elles sont non verbales et en prise directe avec l’entièreté de la mémoire affective et corporelle des patients. Les yeux font partie du corps et marquer des temps d’arrêt dans les images avec les patients, favorise une transe sur image photographique. Cela permet d'approfondir un dialogue et une réflexion vivante sur leur histoire tout en précipitant un travail de réminiscence et d’intégration de souvenirs et des émotions lors de séances de travail qui s’avèrent le plus souvent intenses.
Par conséquent, il n’est pas du tout nécessaire d’être photographe pour utiliser les techniques de photothérapie parce que les psychothérapeutes peuvent apporter des photographies qu’ils trouvent ou puisent dans des stocks d'images existantes (photoprojections). Le psychothérapeute n'est pas "photothérapeute", il est formé au métier de psychothérapeute et il doit être capable de savoir pourquoi il/elle choisit d’utiliser tel ou tel type d’outil thérapeutique à un moment donné dans un traitement. Les techniques de photothérapie sont des manières d’utiliser les photographies dans le cadre de psychothérapie. On peut parler de thérapie par la photographie, mais ces techniques ne se substituent pas à la psychothérapie. Elles peuvent être insérées dans le cadre d’une psychothérapie et d’un modèle thérapeutique. L’utilisation de l’activité photographique fait alors partie d’un protocole thérapeutique qui doit être significatif.
Autrement dit, les techniques de photothérapie sont utilisées lorsque le psychothérapeute postule qu'elles seront utiles à l'avancée du traitement et le valide. Elles peuvent ne pas être utilisées si ce n'est pas nécessaire ou pertinent. Pour le dire avec Judy Weiser, "un psychothérapeute ne photothérapise pas ses patients juste parce qu’il aime bien l’outil !".
Émilie Danchin est formée aux 5 techniques de photothérapie de Judy Weiser. Elle est référencée sur la liste des praticiens en photothérapie et a reçu la pleine autorisation d'enseigner les techniques de photothérapie de Judy Weiser :
“Émilie Danchin is approved by Judy Weiser, Director of the PhotoTherapy Centre in Vancouver, Canada, to give training and educational instruction in her PhotoTherapy techniques."
"Émilie Danchin has satisfactorily completed my 6-day "Intensive Training in Judy Weiser's PhotoTherapy Techniques" — and therefore has my full permission to teach (or provide training in) these techniques, including (but not limited to) her own specialized adaptation of these into the Relational Psychosomatic Model."
Judy Weiser, R.Psych., A.T.R., Director, PhotoTherapy Centre, Vancouver Canada
Émilie Danchin a développé ses propres techniques de photothérapie qu’elle a intégré à sa propre méthodologie projective Analytique photographique® qui s'inscrit dans l'approche relationnelle de Sami-Ali et le modèle de D.W. Winnicott. Selon les problématiques abordées par les patients, Émilie Danchin associe la photographie aux 5 techniques de photothérapie de Judy Weiser, "la photo sur le permis de conduire" de David Krauss à des techniques imaginatives et ludiques (le dessin, le squiggle de Winnicott, la recherche de souvenirs, la projection dans le futur, le collage, la prise de vue), des techniques corporelles et comportementales (l’hypnose ericksonienne et la thérapie brève, la relaxation psychosomatique, la photo imaginaire et la performance de soi, les micro-gestes de Maurizio Stupiggia) et l’interprétation des rêves.
Sur un plan clinique, les techniques de photothérapie permettent d'aborder des problématiques diverses, telles que les troubles de l'image de soi, les troubles émotionnels ou somatiques, les troubles alimentaires, la maladie, la dépression, les changements de vie, le burn-out, les troubles familiaux. Elle est très indiquée lors d'un deuil, d'une maladie ou d'un changement de vie. Elle permet aussi d'améliorer l'estime de soi ou encore de développer sa créativité.
Regarder des photos, se photographier soi-même ou photographier son contexte de vie sont facteur de changement. L'impact est imaginaire, relationnel, existentiel. Il est émotionnel, corporel, comportemental, psychique et spirituel. Le travail dans les photos relance l’imaginaire et la créativité et permet de reprendre espoir et se sentir exister. Parfois, on acquiert au passage un bagage artistique. L'utilisation de la photographie est variée. Elle va de l'utilisation poussée du photolangage (photoprojection) à la consultation de photos existantes apportées lors des séances (photos de famille, photos prises par d'autres ou par les patients eux-mêmes...), à la prise de vue seul(e) entre 2 consultations ou accompagné(e) pendant une séance, à la réalisation de leur(s) portrait(s) par le psychothérapeute ou de leur(s) autoportrait(s) pendant la consultation ou entre les consultations, à l'apprentissage ou l'approfondissement d'une démarche créative et personnelle (art-thérapie ou photographie thérapeutique, éducation à la créativité) ou l’accompagnement dans un changement de cap sur le plan professionnel.
Les photographies apportées ou réalisées par le psychothérapeute et le patient dans le cadre d’un traitement ont une valeur personnelle. Elles sont protégées par un contrat de confidentialité. Émilie Danchin ne les expose ni ne les publie sauf situation exceptionnelle et autorisation expresse du patient.