Tours d’Yser, tours d’histoire

"De même qu’une petite seconde suffit pour éprouver le sentiment d’éternité et percevoir un autre temps, il suffit parfois de quelques mots dans le présent pour permettre d’exprimer des sentiments qui changeront le sens d’une vie."
Danièle Quinodoz, psychanalyste, VIEILLIR une découverte, PUF, 2008, p 27.

Tours d’Yser, tours d’histoire est le fruit de la rencontre improbable de deux groupes de seniors sous prétexte de réaliser un reportage audio-visuel dans les tours du quartier Nord à Bruxelles. L’objectif est la promotion de la cohésion sociale et la création d’un réseau de personnes fiables et d’une chaine de solidarité autour de personnes âgées isolées. Le mode opératoire du projet est une formation à la communication, qui puisse répondre à des besoins spécifiques des personnes âgées, c’est-à-dire leur capacité à intégrer leurs souvenirs et la capacité à se passionner pour une activité. En leur proposant de participer activement à l’élaboration de récits de vie par le biais d’un reportage photographique et sonore, elles auront l’occasion de faire un double apprentissage artistique (montage sonore et photographie) et de mise en récit de leur vie. Cette formation prend toute sa dimension auprès de ce public cible puisqu’il s’agit au fond de donner des moyens vivants et concrets aux personnes âgées afin de donner une forme au "travail de vieillir". En filigrane bien sûr, l’estime de soi, la capacité à créer des liens avec d’autres personnes et à se sentir soutenu par un réseau de personnes fiables et le réseau associatif seront aussi constamment valorisées. Plurivalent, ce projet allie pédagogie, autonomisation, engagement social (écoute, maillage social, inter-connaissance), collecte documentaire susceptible d'enrichir un corpus de données relatives à la mémoire locale, et prise de parole. L'interview permet en effet aux résidents des "blocs" du nord (foyer laekenois ou foyer bruxellois) de commenter leur réalité quotidienne, de faire entendre leurs points de vue sur leur quartier, de décrire leur mode de vie et de partager leur trajectoire personnelle - autant de "saisies de soi", qui inscrites dans une dynamique relationnelle, peuvent servir une meilleure épreuve de la vieillesse et, peut-être, contrer la sensation de déprime dont elle peut s'accompagner.

Rien n'est plus doux qu'une maman africaine

À peine entrée chez A., je me suis sentie submergée par quelque chose de sombre comme si les éléments d'une vie entière avaient basculé dans l'au-delà et en même temps, c'est plutôt comme si A. elle-même avait d'abord eu besoin de nous faire part de son propre sentiment par rapport à toutes ces personnes disparues, de celle très chère et des autres... "Vous savez, dit-elle résignée, il y a tellement de morts autour de moi...". Un peu voutée, presque complètement aveugle et sourde, elle nous scrute et écoute avec attention les questions posées par F. terriblement empathique et positive. "Mais c'est magnifique ! s'exclame F. Vous m'apprenez quelque chose !! Quelle vie de débrouillardise !!!". A., elle, nous fait répéter si elle ne comprend pas. Elle se débat le premier quart d'heure avec ses pensées, ses souvenirs et l'on ressent sa crainte d'avoir perdu la mémoire au point de ne pas savoir comment s'y prendre et cette crainte l'embrouille... "J'ai parfois des pensées pour mes enfants, mais je ne me rappelle plus leurs prénoms. C'est l'âge ! Je ne suis pas folle ! ", affirme-t-elle nous dessinant les contours des abysses du grand âge entre les aléas de la mémoire et la perte progressive de l'ouïe, la vue et de la mobilité. Le temps passe, nos questions s'égrènent et A. est de plus en plus prolixe. Elle s'avive. C'est frappant, elle se révèle très précise sur certains détails n'oubliant jamais au passage de rappeler le coût des choses et ponctuant ses histoires de pointes d'humour "Même le curé était à table !" ou "Dans mon frigo, c'est la disette !!". Elle se lève refusant notre aide. "Vous voyez, je me débrouille toute seule" et elle nous montre son attirail de La Ligue braille. Les loupes, l'ordinateur pour lire et l'écran de télé loupe. Elle pose ravie sur son sofa avec sa télécommande. Elle va chercher une photo d'elle à 80 ans lorsqu'elle était encore bien. "Belle femme hein!" commente-t-elle et les voilà toutes les deux penchées en arrière éclatant de rire. Elles enlèvent ensuite leurs lunettes, tout à coup coquettes et complices... A. continue de balayer son histoire en mélangeant un peu tout sans s'y perdre. Elle raconte son divorce, l'éducation de ses enfants, le travail. Elle a l’air ragaillardie et coquine. Lorsque F. s'émeut car elles ont vécu toutes les deux à Kamina en Afrique, elle répond à côté "J'ai une voisine qui s'appelle Rambo" proche du nom propre de F. qui ne semble pas pour autant se décontenancer. F. est persuadée que ce rapprochement dans leurs histoires a touché A. qui se remet à parler des morts autour d'elle. Elle explique de façon détaillée qu'elle a déjà payé son enterrement. Elle admet que l'enterrement de sa fille était très bien. J'écoute et m'absorbe dans certains détails de son appartement. Je me perds dans ses tentures seventies et me demande dans quel état d'esprit elle devait être le jour où elle les a choisies car elles dénotent quelque peu dans cet intérieur un peu rustique, à moins qu'elle ne les ait ramenées d'Afrique... A. n'a plus eu peur d'être confuse. Dans le canapé, à côté de F., elle conclut "La vie vaut la peine d'être vécue, mais dans l'honnêteté" et de très beaux souvenirs resurgissent : "Mon plus beau voyage avec ma fille à Gibraltar... Nous sommes allées voir des singes... Elle était d'une intelligence ! Elle a gagné deux voitures...".

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L., Pollux et Saint Antoine

En vrai chti, L. est pétillante, très accueillante et sociable. Elle a préparé du café, du chocolat et des petits biscuits et semble ravie d’avoir de la visite. F., chaleureuse, est très à l'aise et les deux femmes se mettent à bavarder. F. ponctue tout l'entretien de commentaires, s'exclamant à qui mieux-mieux ! Pollux, le chien de L., est aussi câlin qu’elle est vive et gentille. On sent qu'il est choyé, gâté et au fond, on comprend qu'il soit si paisible car on se sent très bien chez L qui ressert du café. Pollux, c'est "l’enfant, le bébé de la maison", dit-elle. Il ne remplace pas son mari décédé il y a quelques années, mais elle ne peut s'en passer. Simple, généreuse et tendre, elle parle de son "mari" comme s’il vivait encore. Ils voulaient vivre au dixième étage pour bénéficier d’un magnifique panorama. À une époque, parce que "les tours ont poussé comme des champignons", L. mettait une chaise sur la table au Nouvel An, elle montait ensuite sur la chaise pour contempler le feu d’artifices... "C'était magnifique, dit-elle, on voyait le palais..." Après deux mariages haut en couleur et difficiles, elle a rencontré son mari boulanger-pâtissier, "Pouillon, mon poussin en chti, une crème d’homme", dit-elle. Cette fois-ci, elle n’a pas voulu se marier. "J’ai eu deux fois la farce, je ne l’aurai pas trois fois parce que les divorces, ça coûte trop cher...Les deux autres, c’était roses et violettes, je dis, et quand j’étais bien installée, c’était tout autre chose... Et on a vécu quarante-cinq ans comme ça sans être mariée et un ménage merveilleux..." Son mari faisait les courses et la cuisine et montrait aux voisins comment faire le massepain ou le pain. Il leur faisait des gâteaux pour les anniversaires. À Noël, il confectionnait des bûches et le cougnou pour tout l'étage... La planche à enfourner le pain trône sur le mur à côté des photographies de famille, de Sissi et de Saint Antoine... L. raconte qu’elle s’entend à merveille avec ses voisins. Ils l’ont particulièrement choyée à la mort de son mari. Pendant plus d'un mois, ils ont déposé des petits paquets et cadeaux devant sa porte. Elle entretient des relations très amicales avec eux et participe aux activités du quartier tant qu’on l’accepte avec son chien, sinon elle n'y va pas. Connue comme le loup blanc, des gens qu’elle ne connaît pas la saluent "Ah bonjour Titine !!!"... Et s'ils ne la connaissent pas et qu'ils se comportent de manière incivique, alors elle se fâche. Elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. L. a la main verte. Elle a gagné le concours du balcon fleuri et les plantes s’épanouissent de-ci de-là dans son appartement très cosy. Rigolote, elle pose une petite plante à la main. Indépendante, elle s'est toujours débrouillée toute seule. Tout à coup, une anecdote de ses douze ans lui revient. Elle raconte qu'à sa première communion, elle a fait le tour des voisins et des fermes aux alentours pour trouver une robe, du lait et du beurre. Elle a déniché une robe mangée par les mites qu'une voisine lui a arrangée avec un voile de mariée. N'ayant rien pour mettre en dessous, elle a subtilisé un drap dans l'armoire de sa mère et la voisine lui a confectionné des dessous. L. est encore très émue par ce qu'elle a ressenti en entrant dans l'église le voile sur la tête. "J'étais heureuse... Je me voyais déjà religieuse moi... je me voyais la vierge !!! Oh oui, j'avais des idées... Seulement, cela n'a pas tourné comme je l'imaginais..." Elle rit de bon coeur de s'être mise à pleurer lorsque sa mère a cherché le drap...

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M., l'histoire, la Reine d'Angleterre et le Club anglais

Ici, l'univers est naturellement "british" et je me sens immédiatement portée vers M., une dame anglaise à l'allure frêle et volontaire. Je suis touchée par ses cheveux fins blancs, son gilet blanc, sa chemise vieux rose et sa voix un peu chevrotante. En même temps, elle est un peu tremblotante. Elle nous scrute avec des petits yeux pétillants nous interrogeant sur la nature de notre visite. Curieuse et confiante, elle veut savoir pourquoi nous sommes là chez elle. M.-F. est discrète, elle ne veut pas être intrusive. Il suffit de regarder M. quelques instants pour deviner la jeune fille amusante et amusée qu'elle a été et est restée. Et évidemment passionnée, elle l'est toujours. Elle déplore d'ailleurs que les personnes âgées ne parlent que de leurs soucis de santé ou de leurs petits-enfants et que c'est un tort. "Les personnes âgées doivent arrêter de penser qu'elles sont des nullités !, martèle-t-elle, elles doivent continuer à se passionner pour quelque chose". M. s’est toujours intéressée à l’histoire et elle connaît celle des villes belges, les archives, etc. Par un étonnant hasard, M. et M.-F. partagent une passion pour l'histoire des villes et échangent sur la résolution de la seconde guerre mondiale. C'est une rencontre inattendue ! Au fil de leur conversation, je suis à la recherche des traces de ses origines anglaises et chaque fois que j'en trouve (en réalité, il y en a partout), je suis ravie. Son accent bruxellois est extraordinaire. À la recherche d'une intonation anglaise, il faut tendre l'oreille pour percevoir un petit quelque chose et puis, plus le temps passe, plus cela s'affirme... Certains tableaux et des tasses seventies créés par une amie apportent une petite touche curieusement branchée à l'intérieur de M. assorti de quelques objets religieux et décoratifs. Elle arbore fièrement son missel qu'elle utilise tous les jours. Très attentive à la politesse, réservée, elle s'entend avec tout le monde en gardant ses distances. Elle ne supporte pas le racisme. Elle regrette que les Belges "manquent de sociabilité et ne montrent pas l'exemple" préférant garder porte close, méfiants, alors qu'au fil des trente ans passés dans la tour, elle a été choyée par ses voisins marocains, en particulier lorsqu'elle est devenue veuve. Très indépendante, elle raconte qu'elle se débrouille toute seule et semble fière de ce dont elle est capable. "Je n'accepte de l'aide que quand je ne peux pas faire autrement... sinon on ne fait plus rien à la fin" dit-elle en riant. Vive, très organisée, elle est active et se rend régulièrement au Club anglais qu'elle adore et que pour rien au monde, elle ne raterait. "On peut faire tout ce qu'on veut, s'exclame-t-elle. Et moi, je fais du scrabble. Et il y a des desserts anglais, ajoute-t-elle. Ça vaut la peine !!" Plus l'entretien se déroule, l'atmosphère oscille entre la grande pudeur des deux femmes et la réserve de M.-F. semble stimuler la verve et l'humour de M. riant de plus en plus haut, détendant l'atmosphère par touches. Elle se sent écoutée, apprécie être au centre de l’attention et la voici qui multiplie les anecdotes où les mots "tenir bon", "rouspéter", "bondir" ou encore "flûte" prennent une allure exclamative entre pointe d’indignation et réel amusement ! Achevant de visiter l'appartement, la laissant bavarder, on découvre de nombreuses photos de la Reine d'Angleterre, notamment une merveilleuse photographie d'elle en ménagère juste à côté des boîtes de Corn-flakes. M. voue une admiration indéniable pour la Reine qui a presque le même âge qu’elle ! "Elle doit avoir une santé de fer cette femme... Elle n’abdiquera jamais !"

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J. et les trésors de famille

J. dégage une impression de grâce, d'élégance et de fragilité. D'allure frêle et délicate, on a envie de la chouchouter, la réconforter. Elle a du mal depuis qu'elle perd la vue et l'ouïe, d'autant qu'elle est agile comme une gazelle et s'amuse à nous montrer à quel point elle est encore souple. Sportive et soucieuse de son hygiène, elle donne des conseils pour rester en bonne santé. Elle raconte qu'elle est allée skier avec un de ses petit-fils à qui elle a appris que "pour apprendre, il faut tomber". On sent qu'elle se replie sur elle-même alors que la visite la remplit d'énergie et la ravive. C'est frappant et je me demande comment elle pourrait s'organiser pour continuer à sortir et à rencontrer du monde. Son appartement regorge de photos de famille et contempler les murs constitue un considérable saut dans le temps et dans sa tribu bien fournie. On sent J. inquiète de vieillir et de ne plus pouvoir être utile. Elle se sépare facilement d'un objet ou l'autre pour faire plaisir à ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants qui ont, dit-elle, "peur de la casser". J. a élevé ses enfants seule et elle s'est mise à voyager à la retraite. Elle appréciait les randonnées et dormait sous la tente. Elle nous montre ses albums de famille et de voyage. Ils sont nombreux, bien classés, avec des étiquettes. Dans un album, elle a conservé toutes les lettres, les petits mots et les dessins de ses enfants. Elle s'assied et demande à R. de bien vouloir lui lire une lettre. Elle écoute, immobile et droite, plongeant dans des émotions liées au moment du divorce. Son fils est apparu à l'improviste. Il écoute aussi et l'on sent qu'un ange passe. Des choses volontairement cachées à l'époque pour protéger les enfants sont lues à haute voix par R. précautionneuse et attentive. Les deux femmes compulsent des albums. Souriantes, elles prennent la pose une photo de J. à vingt ans à la main. Une beauté comme on n'en fait plus, a-t-on envie de dire. J. doute beaucoup d'elle-même et souffre de sentir qu'elle vieillit. Elle aimerait avoir une maison avec un jardin dans lequel elle pourrait recevoir tous ses petits-enfants. Elle voudrait leur faire à chacun un album et elle s'anime en y pensant...

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Ce que j'ai ressenti pendant le reportage : Une chance énorme de me trouver là avec une photographe et une "co-senior", une
opportunité que je n'aurais jamais vécue sans ce "TOURS D'HISTOIRE" !
Le moment fort de l'Interview : Quand Andrée nous a parlé, dès le premier quart d'heure, du décès tragique d'une de ses filles il y a de nombreuses années.
Les "Surprises" : Découvrir une dame, très âgée et handicapée de la vue, aussi dynamique, spirituelle et curieuse de tout. Découvrir un appartement raffiné (plein de fleurs sous toutes les formes, les cadres, etc.). Apprendre qu'Andrée avait vécu en Afrique. Entendre toutes les professions qu'elle a pratiquées. Lui trouver une ressemblance touchante avec ma Tante Cécile, ce qui m'a fort émue aussi...
Ce que j'ai appris : Les similitudes des gens ou bien serait-ce la "loi de l'attraction" ? Elle a comme moi un grand goût de la vie et elle a tendance à voir le positif des situations. J'ai souvent pensé que le hasard fait bien les choses. Le tout est de lui faire confiance. La "sagesse" d'Andrée m'a fort impressionnée.
Ce qui m'a le plus touchée : Quand on lui demandé ce qu'elle voudrait transmettre aux autres générations, elle a répondu : "La vie vaut la peine d'être vécue". Dieu sait si la sienne n'a pas toujours été facile... du tout... Avec elle, j'ai retrouvé "ma Tante Cécile" décédée depuis longtemps.
Le Titre que je donnerais à cet Interview : "Mon Premier Reportage".
Pourquoi ? J'ai toujours rêvé de cette profession et n'en ai pas eu le culot, à l'époque. Merci Émilie ! (Reporter de GENS, pas Reporter d'évènements !)
En 3 mots : je qualifierais ce reportage comme ceci : "TRÈS BELLE RENCONTRE" !
Témoignage de Françoise lors du projet Tours d'Yzer, tours d'histoire
En arrivant, j’avais un peu le trac. Mais j’étais curieuse et intéressée de rencontrer cette vieille dame anglaise. Je m’étais préparée mentalement à l’exercice en me disant : je laisse une part à l’improvisation (un peu comme lorsque je donnais cours). Pendant que j'y étais, je n’ai pensé qu’à ce que je faisais et j’étais contente. Je trouvais la personne agréable à fréquenter, à découvrir. Je me suis découvert pas mal de points communs avec elle. Les connaissances et l’intérêt qu'elle éprouvait sur l’histoire des villes en général et de Bruxelles en particulier. Ce n’est pas rarissime, mais c’est vraiment une coïncidence curieuse parce que c’est un domaine qui m’est cher, depuis l’enfance... Le fait qu’elle parlait de la cathédrale Saint Michel que je connais bien, de son quartier, etc. Et puis, j’ai bien aimé les petits biscuits qu’elle nous a fait goûter ! J’étais soucieuse de bien faire mon reportage. Je suis un peu perfectionniste, ce n’est pas facile d’être soi-même, en même temps, ce n’est pas impossible… J’étais contente. En partant, j’étais satisfaite du travail accompli et de la rencontre. Cela fait longtemps que je n’ai plus pratiqué ce genre d’activité (que je pratiquais régulièrement, quoique dans un autre contexte, pour mon dernier travail). Et j'ai été touchée par elle, par son récit de vie ! Je l’ai trouvée très attendrissante. Très soignée, coquette, causante, spontanée, sympathique… Ses réflexions sur le piètre accueil des Belges étaient drôles car il y a des Belges qui "adorent" l’Angleterre et les Anglais... C’était le cas de mes parents !!!
Témoignage de Marie-Françoise à propos du projet Tours d'Yzer, tours d'histoire